Catégorie : Blogue

EMDR – Intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires

Le sigle EMDR provient de l’expression Eye Movement Desensitization and Reprocessing, que l’on pourrait traduire littéralement par « désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires ». Toutefois, l’appellation française officielle est intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires – bien que l’on s’en tienne généralement à EMDR.

Mise au point à la fin des années 1980, l’approche de l’EMDR s’est surtout fait connaître pour le traitement des personnes ayant subi de très graves traumatismes et souffrant du syndrome de stress post-traumatique (SSPT), appelé aussi état de stress post-traumatique (ESPT). Grâce au processus neurologique mis en marche, cette approche semble stimuler le cerveau pour qu’il « métabolise » ou « digère » les résidus dysfonctionnels du passé. À la suite de cela, les souvenirs traumatisants perdraient leur charge affective négative, ce qui mettrait fin à la souffrance et aux réactions néfastes (crises de panique, peurs incontrôlées, anxiété, compensations de toutes sortes, etc.).

Plus récemment, les applications de l’EMDR se sont étendues à différents problèmes d’ordre psychique, comme les phobies et la dépression – inspirées dans ce cas par la théorie généralement admise voulant qu’un grand nombre de problèmes personnels découlent d’expériences difficiles vécues dans l’enfance. Toutefois, l’EMDR fonctionnerait mieux avec des patients souffrant d’un seul traumatisme bien cerné ou d’une phobie bien précise, plutôt que d’un trouble plus diffus1. « Il se peut que l’EMDR soit plus efficace dans le traitement des troubles liés au stress qui suit une expérience traumatique (par exemple, la phobie des chiens après une morsure), et moins efficace pour ceux dont le point de départ est inconnu (par exemple, phobie des serpents depuis la naissance) », affirme, à ce propos, le Dr David Servan-Schreiber2.
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Différence entre psychologue et psychothérapeute

Différence entre psychologue et psychothérapeute

La psychothérapie, une activité que pratiquent les psychologues et d’autres professionnels autorisés.

La psychothérapie est un traitement psychologique. Elle vise des changements d’attitude, de comportements, d’habitudes, de manière de penser ou de réagir chez une personne, afin de lui permettre de soulager une souffrance ou de traiter, par exemple la dépression ou l’anxiété. Elle lui permet également de trouver des réponses à ses questions, de résoudre des problèmes, de faire des choix, de mieux se comprendre et ainsi mieux vivre.

Au Québec, la loi encadre la psychothérapie. Un permis est nécessaire pour la pratiquer : permis de psychologue, permis de médecin ou permis de psychothérapeute.

Lorsqu’il est question de psychothérapie, le psychologue, le détenteur de permis de psychothérapeute et le médecin offrent le même traitement.

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Dépression ou épuisement professionel ?

 Qu’est-ce que l’épuisement professionel?

L’épuisement professionnel n’est pas un terme médical officiel ou un diagnostic dans le domaine de la santé mentale. Il s’agit d’un terme qui a été inventé pour décrire un état de fatigue ou une incapacité à fonctionner normalement dans le milieu de travail quand les demandes dépassent la capacité d’un individu à les recevoir.

De nos jours, la communauté scientifique n’arrive pas à s’entendre sur la façon de définir l’épuisement professionnel. Certains le perçoivent comme un phénomène lié exclusivement au travail alors que d’autres l’associent à quelque chose de plus large.

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Ce qu’est réellement l’hypnose clinique

Par Dr Denis Houde,Ph.D.

Psychologue et psychothérapeute
Montréal, Québec

L’hypnose, une méthode douce et
puissante.

L’hypnose est un état différent de conscience ou de perception.  Plus simplement, l’hypnose est un état de relaxation dans lequel l’esprit est plus absorbé, concentré et réceptif à des suggestions.  Avec l’hypnose, une personne peut apprendre à mieux utiliser ses propres capacités mentales et elle peut s’en servir dans plusieurs aspects de sa vie.
Contrairement à ce qu’on pense généralement, la plupart des gens peuvent faire l’expérience de l’hypnose et ce, à des degrés divers.  Il y aurait seulement de 10 à 15% des gens qui seraient réfractaires à l’hypnose.  La capacité d’entrer en hypnose peut aussi se développer par une pratique régulière.  Lorsqu’utilisé par un professionnel qualifié, l’hypnose est une technique à la fois douce et puissante qui ajoute de l’efficacité à la psychothérapie tout en réduisant sa durée.

L’hypnose est une méthode reconnue scientifiquement et est utilisée par plusieurs professionnels de la santé.

L’hypnose, sous différentes appellations, a été utilisée depuis l’antiquité.  La thérapie par suggestion est peut-être la méthode thérapeutique la plus ancienne.  L’hypnose est étudiée dans les universités depuis plusieurs années et est aussi approuvée  comme méthode thérapeutique valable par les associations de psychologues, de médecins ou de dentistes de plusieurs pays.  Cependant plusieurs mythes et fausses conceptions à son sujet en ont malheureusement restreint son utilisation clinique.  En effet, ces fausses conceptions génèrent souvent des sentiments de crainte chez les clients ou une attitude de scepticisme chez certains professionnels de la santé.

Plusieurs mythes et fausses conceptions sur l’hypnose prévalent toujours aujourd’hui.

Contrairement à la façon dont l’hypnose a pu être présentée dans les films, les romans ou les spectacles d’hypnose, une personne hypnotisée ne perd pas le contrôle sur son comportement.  La personne ne dort pas mais demeure consciente de son expérience ainsi que de son identité.  Elle est aussi capable de se souvenir du contenu de la séance d’hypnose.  L’hypnose facilite l’expérience de suggestions mais ne force pas la personne à réaliser ces suggestions.  Le client conserve toujours le pouvoir d’accepter ou de rejeter une suggestion hypnotique. De plus si le client le désire, il peut « sortir » par lui-même de l’état hypnotique.  Il peut aussi garder pour lui ce qu’il a vécu s’il ne désire pas le dévoiler à son thérapeute.  Enfin, en hypnose, le client conserve la même morale ainsi que le même code d’éthique.

L’hypnose facilite l’utilisation de capacités mentales souvent peu exploitées.

L’état d’hypnose peut aider une personne à retrouver des souvenirs anciens significatifs.  L’hypnose permet aussi d’avoir accès à des niveaux de conscience, d’intuition et de créativité beaucoup plus profonds que ceux auxquels elle a accès habituellement.  La transe hypnotique va aussi permettre d’utiliser de façon optimale un terrain psychologique riche en ressources dans lequel des solutions de changement personnel pourront être implantés profondément.  Ainsi en utilisant les pouvoirs de l’inconscient, des attitudes plus positives, des stratégies plus efficaces et des comportements plus appropriés pourront être enracinés au fond de l’esprit et ensuite extériorisés dans le comportement de la personne.

Une personne peut apprendre à
s’hypnotiser elle-même.

Dans un traitement hypnotique, il est très fréquent que le thérapeute enseigne à son client la technique de l’autohypnose et ce, afin qu’il apprenne à s’aider lui-même.  Très souvent le thérapeute va lui enseigner la même méthode qu’il a utilisée avec lui dans les séances d’hypnose.  Conseillé par son hypnothérapeute, le client choisit certaines suggestions et visualisations appropriées sur lesquelles il se concentre lorsqu’il pratique l’autohypnose.

Quelques fois la technique de l’autohypnose est enregistrée sur CD ou MP3 et le client peut la réécouter chez lui.  L’autohypnose augmente l’autonomie et la participation active du client dans son traitement, tout en permettant aux changements thérapeutiques de se maintenir, de même qu’au travail psychologique de se poursuivre.

Au Québec, la pratique de l’hypnose n’est pas encadrée, ni réglementée par l’Office des professions.

À l’heure actuelle au Québec, il n’y a pas de règlementation quant à la pratique de l’hypnose. Les implications sont que toute personne peut s’attribuer un titre d’hypnologue ou d’hypnothérapeute et utiliser cette technique avec un client, sans avoir eu préalablement de formation psychologique ou médicale appropriée.  Cette pratique non contrôlée peut comporter des risques évidents pour la santé du client.

Comme l’hypnose est une méthode et non une thérapie en soi, elle devrait être utilisée par des professionnels reconnus, bien formés à cette méthode et habilités à diagnostiquer correctement et à traiter efficacement un problème de santé.  Il y a un certain nombre de psychologues, médecins ou dentistes qui ont été formés à la pratique de l’hypnose et qui utilisent couramment cette technique dans leur travail.

Les applications de l’hypnose sont
nombreuses et se retrouvent dans plusieurs domaines.

– Contrôle du poids (obésité) – Tabagisme
– Dépendances (alcool, drogue, jeu, sexe, internet)
– Insomnie – Dépression – Épuisement professionnel
– Phobies (sociale, avion, dentiste, parler en public )
– Anxiété – Panique – Traumatismes (viol, inceste, etc.)
– Troubles sexuels (dysfonction érectile, blocages, etc.)
– Contrôle de la douleur – Céphalées et migraines
– Syndrome de l’intestin irritable – Asthme – Cancer
– Bégaiement – Tics – Onychophagie
– Problèmes dermatologiques (psoriasis, eczéma, etc.)
– Préparation à une chirurgie ou à un accouchement
– Faible estime ou confiance en soi
– Amélioration de la performance (travail, études, etc.)
– Relaxation – Sérénité – Réduction du stress
– Motivation – Atteinte de buts – Blocages
– Introspection et compréhension de soi
– Facilitation de la guérison
– Régression chronologique – Souvenirs refoulés
– Hypnose appliquée aux enfants et adolescents etc.

Les honoraires pour ces services, lorsque donnés par un psychologue reconnu, peuvent être remboursés par certaines assurances collectives et peuvent être déductibles de l’impôt des particuliers.

 

DR DENIS HOUDE
Antécédents professionnels

Denis Houde, Ph.D., D.E.S.S. est psychologue clinicien, hypnothérapeute et coach professionnel membre I.C.F. Il détient un doctorat en psychologie recherche – intervention (Montréal), une maîtrise en psychologie clinique (Laval) et un D.E.S.S. en conseil en management(UQAM).  Il  cumule une expérience de plus de 33 ans en tant que psychologue clinicien et utilise régulièrement l’hypnose dans sa pratique, et ce depuis 1985.  Il est reconnu au Québec comme un expert en hypnose clinique et a été souvent interviewé dans les médias à ce titre.  Parallèlement à son travail de psychologue psychothérapeute et de coach, il a formé plusieurs professionnels à l’hypnose clinique et aussi donné des conférences et ateliers sur l’autohypnose, la visualisation, la relation esprit- corps,  le coaching et les stratégies du succès.  En plus d’une formation post-doctorale poussée en hypnose clinique, il a aussi suivi plusieurs programmes de formation professionnelle : coaching professionnel, méthode EMDR, biofeedback, neurofeedback, cohérence cardiaque, imagerie mentale, PNL, thérapie des schémas, thérapie cognitivo-comportementale, analyse bioénergétique, thérapie psychanalytique, etc.

Il est membre de la Société québécoise d’hypnose dont il a été secrétaire et président.  Il est aussi membre certifié et consultant agréé de l’American Society of Clinical Hypnosis, membre de la division Psychological Hypnosis de l’A.P.A. et aussi membre de l’International Coach Federation.

Ce qu’est la médiation familiale

Article écrit par Johanne Laverdure, M.A. Psy.
Psychologue et  médiatrice familiale accréditée.
Montréal.

La médiation familiale est un mode de résolution des conflits par lequel un tiers impartial, dument accrédité en vertu du Règlement sur la médiation familiale (RRQ 1993, c C-25, r 9, art 1) ou du Code de procédure civile (LRQ 1965, c C-25, art 827.3 et 827.4), intervient dans le conflit, avec l’accord des parties, et les aide à négocier une entente équitable faisant l’objet d’un consentement libre et éclairé.
La médiation familiale repose sur des principes de communication, de négociation et de résolution de problèmes

Depuis décembre 2012, le ministère de la justice du Québ.ec alloue aux couples avec enfant(s) à charge des rencontres subventionnées afin qu’ils puissent régler leurs différents devant un médiateur familial accrédité. Les parents ont droit à cinq (5) rencontres gratuites dans le cas d’un processus de séparation. Dans le cas d’une demande de révision d’un jugement ou d’une entente, pour des parents ayant déjà bénéficié des services de médiation familiale ou encore pour ceux qui ont déjà obtenu un jugement en séparation de corps, le ministère paie les honoraires du médiateur pour deux heures et demie (2 ½).

Dans le cadre d’une demande de révision d’un jugement ou d’une entente, Il est aussi possible pour les couples sans enfants à charge de bénéficier des services de médiation. Ils devront par contre défrayer les honoraires que le ministère de la Justice offre aux médiateurs familiaux accrédités (110$/heure).

Dépendant affectif? Il y a des solutions

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